Des questions ? Nous avons les réponses !
Dans la grande majorité des cas, oui !
Il existe toutefois certaines professions telles que soudeur à l’arc, plongeur professionnel, chauffeur routier, pour lesquelles il existe des limitations.
Le mieux est d’en discuter avec votre cardiologue et votre médecin du travail.
En principe, non. Il est toutefois conseillé de ne pas rester trop longtemps au milieu d’un portique. Si vous voyagez, pour les contrôles de sécurité il est indiqué de présenter sa carte de porteur au préposé, il/elle saura comment procéder, sans doute par une fouille manuelle.
Certainement ! Il est seulement recommandé de rester à distance normale de celles-ci.
Vous pouvez donc continuer à utiliser vos plaques à induction ou en acquérir.
Certainement ! Tout comme pour des plaques à induction, il est seulement recommandé de rester à distance normale de celui-ci.
Vous pouvez donc continuer à utiliser votre four à micro-ondes ou en acquérir un.
Les contrôles de routines permettent d’évaluer le degré d’usure de la pile de votre implant et donc d’en prévoir le remplacement à l’avance.
Pour un pacemaker, la durée de vie moyenne varie entre 10 et 15 ans, en fonction de certains paramètres électriques et de son % d’utilisation.
Pour un défibrillateur, la durée de vie moyenne varie entre 7 et 12 ans, en fonction des thérapies délivrées.
Seulement lorsqu’elle(s) présente(nt) une dysfonction nécessitant son(leur) remplacement.
Les sondes sont contrôlées lors de chaque interrogation de votre appareil et votre cardiologue y est très attentif, c’est lui qui décide de la nécessité de procéder à un remplacement.
Vous devez prévenir votre chirurgien et votre anesthésiste que vous portez un pacemaker ou un défibrillateur. Il ou elle prendra alors contact avec un cardiologue pour vérifier la marche à suivre, mais la présence d’une prothèse ne l’empêchera pas de réaliser son acte chirurgical.
Certainement, à l’exception de la soudure à l’arc. Veillez toutefois à ce que vos outils électriques soient en bon état de fonctionnement. Dans la mesure du possible, évitez de les mettre en appui sur votre prothèse.
Concernant la soudure à l’arc, celle-ci est contre-indiquée mais il existe la possibilité de mesurer les champs électriques générés par votre installation afin de vérifier s’ils sont malgré tout compatibles avec votre prothèse. Pour cela, veuillez vous adresser à votre cardiologue ou au fabricant.
Certainement ! Seule la pathologie pour laquelle votre prothèse a été implantée peut éventuellement représenter une contre-indication mais c’est exceptionnel. Votre cardiologue peut vous aider à ce sujet.
Tout dépend de votre pathologie, mais les pathologies héréditaires sont peu fréquentes, surtout pour ce qui concerne les pacemakers.
Oui pour la plupart des sports, mais il peut exister des contre-indications liées soit au sport soit à votre pathologie.
Le mieux est de vous renseigner auprès de votre cardiologue.
Chaque patient, porteur d’un DAI ou d’un stimulateur cardiaque, doit en informer l’assureur et se présenter à la mairie avec un certificat d’aptitude à la conduite délivré par le cardiologue pour obtenir un nouveau permis de conduire. Validité: 3 ans maximum.
En cas d’accident, si votre compagnie d’assurance n’est pas au courant, elle peut se retourner contre vous.
Il existe différentes restrictions légales en fonction du type de véhicule et de la situation :
Groupe 1
Catégories A3, A, B, B+E, G (motos, autos (<3500 kg et <8 passagers), auto avec crochet de remorquage)
– Pacemaker
o 1ière implantation ou remplacement de sonde: interdiction pendant 1 mois
o Remplacement de pacemaker: pas d’interdiction
– Défibrillateur
o 1ière implantation :
– 1 mois d’interdiction de conduire s’il n’y a pas eu d’arrêt cardiaque avant l’implantation (prévention primaire)
– Interdiction de 3 mois en cas d’arrêt cardiaque avant l’implantation (prévention secondaire)
– Remplacement de sondes: 1 mois d’interdiction
– Remplacement de défibrillator: pas d’interdiction
– Si le défibrillateur a délivre un choc: interdiction de 3 mois
Groupe 2
Catégories C, C+E, D, D+E, C1, C1+E, D1, D1+E (camions, bus, tracteurs)
– Pacemaker
o 1ière implantation ou remplacement de sonde: 1 mois d’interdiction
o Remplacement de pacemaker: 2 semaines d’interdiction
– Défibrillateur:
interdiction totale de conduire
La principale différence entre ces deux prothèses concerne les thérapies qu’elles délivrent :
- Le pacemaker a comme fonction d’éviter les rythmes cardiaques trop lents. Il délivre des impulsions lorsque le cœur bat trop lentement afin de restaurer un rythme physiologique.
- Le défibrillateur a comme fonction première d’éviter les emballements du cœur pouvant être dangereux, et pour cela il délivre des chocs électriques. Il peut toutefois aussi éviter les rythmes trop lents, comme le pacemaker, car un certain nombre de patients combinent les problèmes ou risques de rythmes trop lents et dangereusement rapides.
Les stimulateurs et défibrillateurs cardiaques fabriqués au cours de la dernière décennie sont normalement compatibles avec un examen IRM. Ainsi, pour les systèmes récents (prothèse + sondes), il n’y a pas de risques a priori.
Si la première implantation a eu lieu avant 2010 et que le dispositif a été remplacé par la suite, assurez-vous que les sondes sont compatibles avec l’IRM. Votre cardiologue peut vous aider à ce sujet.
Vous devez informer tous les prestataires de soins de santé avec lesquels vous êtes en contact (médecins, chirurgiens, dentistes, kinésithérapeutes, infirmières, podologues, ostéopathes ….) car ils peuvent être amenés à adapter leur traitement.
Depuis le début des années 2000, les stimulateurs cardiaques et les défibrillateurs implantables sont équipés de filtres spéciaux pour protéger les circuits électroniques des interférences avec des téléphones mobiles.
Il est toutefois recommandé de ne pas le mettre dans la poche de votre veste située à proximité immédiate de la prothèse (sur la poitrine) et de porter le téléphone à l’oreille opposée au site d’implantation.
Certainement ! Dans les pays les plus développés il vous sera facile de trouver un cardiologue compétent en cas de problème.
Si vous voyagez dans un pays où l’infrastructure médicale est moins développée, il sera prudent de se renseigner sur les centres capables de prendre en charge les porteurs de défibrillateur ou pacemaker. Dans ce cas, vous pouvez soit vous adresser à votre cardiologue, soit au fabricant de votre prothèse.
CRT signifie Cardiac Resynchronisation Therapy, ou Thérapie de Resynchronisation Cardiaque.
Il s’agit d’une technique de stimulation du cœur nécessitant le placement d’une troisième sonde, pour pouvoir stimuler le ventricule gauche.
La stimulation quasi-simultanée des deux ventricules permet d’obtenir une contraction du cœur plus efficace pour les patients souffrant d’asynchronisme entre ces deux cavités.
Cet asynchronisme peut avoir différentes origines, et peut être l’une des causes de l’insuffisance cardiaque dont souffrent de nombreux patients.
Environ 35% des patients porteurs de défibrillateur et 15% des porteurs de pacemaker ont un appareil de CRT à l’heure actuelle.
LBBap signifie Left Bundle Branch Area Pacing ou stimulation de la zone de la branche gauche.
Il s’agit d’une technique de stimulation très récente et de plus en plus répandue en Belgique.
Elle consiste à positionner la sonde ventriculaire dans une zone spécifique du ventricule droit, à un endroit où la stimulation activera la contraction du cœur d’une manière physiologique.
Cette technique ne présente pas de risques particuliers et peut représenter certains avantages pour certaines catégories de patients, principalement ceux devant être stimulés en permanence et ceux souffrant d’asynchronisme ventriculaire.
De nombreuses études sont en cours pour en démontrer la valeur, et la Belgique est à la pointe de cette technique.
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